Théâtre "Les gens de la ligne"

Théâtre "Les gens de la ligne"

Messagede AMS » Mer 13 Nov 2013 08:35

En parallèle à nos actions au quotidien pour défendre la ligne Alès-Bessèges, d'autres personnes témoignent et travaillent aussi contre l'oubli.

Ce sera le cas mardi 3 décembre à 20h30 espace Cazot à Alès
Les amis du musée du Viel Alais font rejouer la pièce "Les gens de la ligne"
Ci-dessous l'affiche/invitation
Theatre Alès-Bessèges - invitation les gens de la ligne 2O13.pdf
Carton d'invitation
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Et ci après des informations supplémentaires (Ceux qui avaient vu la pièce en 2007, à l'occasion des 150 ans de la ligne avaient été ravis)

A l’occasion de la Sainte-Barbe, fête des mineurs, nous sommes heureux de vous inviter à l’unique représentation théâtrale « LES GENS DE LA LIGNE » proposée à l’espace Cazot

Mardi 3 décembre à 20H30 collaboration

Cette pièce de théâtre retrace l’épopée du chemin de fer de Bessèges à Alais en 1846.

Cette comédie est basée sur des faits historiques. Des personnages de fiction apparaissent tout le long du spectacle.

Les personnages : Henri Merle, Paulin Talabot, Ferdinand Chalmeton, Auguste Guisquet, etc…

MAIS QUI SONT CES GENS ?

HENRI MERLE
Il fonde le 25 janvier 1855 la Société Henry Merle et Compagnie, pour exploiter une usine produisant du carbonate de soude puis de l'aluminium à Salindres. Il se rend acquéreur des marais salants de Camargue à Salin-de-Giraud. La production d'aluminium commence en 1860. Elle se fait par le procédé chimique inventé par Henri Sainte Claire Deville. Henry Merle décède en 1877. Alfred Rangot, dit Péchiney, lui succède. La société devient Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue Pechiney et Compagnie.

PAULIN TALABOT
Paulin Talabot est un ingénieur né le 18 août 1799 à Limoges et mort le 21 mars 1885 à Paris. Il a contribué à l’essor du chemin de fer en France et à l’étranger. C’était également un banquier important qui participa à la fondation du Crédit lyonnais et de la Société générale. C'était aussi un homme politique : il a été député et président du conseil général du Gard.

FERDINAND CHALMETON
C’est le 12 novembre 1809 que la concession de Robiac et Meyrannes fut accordée à Mme Alixe de Suffren, qui céda cette concession à son fils Frédéric, qui a son tour la vendit en octobre 1821 à MM. de Robiac, de Lassagne et François Silhol. A cet époque, Bessèges n’était qu’un cul de sac, relié à Saint-Ambroix par de simples chemins longeant la Cèze. Même pas de pont sur la rivière qu’il fallait traverser à gué ou à l’aide d’un bac lorsque l’eau était trop forte. Il fallut donc avant le chemin de fer créer des routes. La route de Bessèges à Saint-Ambroix fut ainsi améliorée et rendue carrossable. La société pris pour directeur Ferdinand Chalmeton, natif de Saint-Ambroix. Il était issu d’une famille bourgeoise ardéchoise originaire des Vans. Il avait fait des études à l’École des Mines de Saint-Etienne et fut de plus le créateur de la ville de Bessèges.

AUGUSTE GUISQUET
C'est Jacques Vincent Guisquet qui acheta, en 1780, la Métairie de Fabiargues au Baron Séguier. Dans ce domaine était inclus le rocher sur lequel est bâtie la tour. Son fils, Auguste Guisquet fit construire, sur le même domaine, le Château de Fabiargues actuel.

Vers 1850, le rocher fut l'objet d'une procédure entre les familles Guisquet et Manifacier, qui en revendiquaient toutes les deux la propriété. Le jugement rendu fut favorable à Monsieur Guisquet, qui fit construire la Tour afin de témoigner, devant la population, de sa victoire. En 1945, la commune de Saint-Ambroix, acquit la Tour et le rocher pour la somme symbolique de 1 franc.
En 1980, la construction, vieille de 120 ans, bénéficia d'une restauration.

MADAME GUISQUET (Personnage de fiction)
Mariée à un bourgeois parvenu et excentrique, cette femme ne devait pas avoir la vie facile. « Issue d’une famille lainière du Nord » et de l’imagination, aucune archive ne parle de madame Guisquet.

LE DIRECTEUR DE LA STATION THERMALE DES FUMADES ET SON EPOUSE
(Personnages de fiction)
La station thermale des Fumades-les-Bains est connue depuis l'époque gallo-romaine. 
Ses sources riches en hydrogène sulfuré sont employées pour soigner les affections des voies respiratoires et de la peau. Au XIX ème siècle Louis Eugène Perrier était gérant de l’établissement thermal, qu’il revend pour acheter la source des Bouillens à Vergèze, qui est devenue aujourd’hui la source Perrier. C’est à cette époque qu’un groupement d’investisseurs britannique prend des parts dans la station thermale des Fumades.
Nous ne connaissons rien de ces personnages. Toute la scène est d’imagination, sauf le projet de tramway qui fut réel.

LA MARINETTE
Une lavandière désigne une femme qui lavait le linge à la main, dans un cours d'eau ou à un lavoir. Chez nous le nom était : Bugadière. La profession fut rendue célèbre par le personnage de Victorien Sardou : Madame Sans-Gêne.

ROUMEGOUS
Personnage non-conformiste, typique de la région cévenole. Un rouspéteur, jamais content. Roumégous n’aime pas le progrès.
AMS
 
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